Pèlerinage national des chrétiens catholiques : Tout est fin prêt

Publié le 18 novembre
Source : l'Essor

Le 51è pèlerinage national de la communauté chrétienne catholique se déroule le week-end (du 19 au 20 novembre) à Kita sous le thème : «Soyons témoins de l’amour de Dieu dans la famille et dans l’église».

C’est donc la cathédrale Notre Dame de la localité qui accueillera les milliers de pèlerins.

Ce lieu où les premiers missionnaires du Mali ont semé la graine de l’évangile le 20 novembre 1888 est très symbolique pour les croyants.Ceux-ci vont prier et méditer et l’animation sera assurée par le Diocèse de San, actuellement sur place. Lundi dernier, 247 pèlerins marcheurs ont quitté Kati, accompagnés de trois prêtres et de deux Sœurs, pour rallier Kita à pied. Après quatre jours de marche, ces fidèles sont arrivés à Kita en début de la matinée où ils ont été accueillis par le ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Mamadou Koné.

Selon le président du Comité d’organisation des pèlerinages et évènements catholiques du Mali, Christophe Coulibaly, ils ne sont pas moins de 3.500 pèlerins (à la date de jeudi dernier) à s’être inscrits cette année pour accomplir le rituel. Pour cette occasion, l’Archidiocèse de Bamako a mobilisé 27 bus pour le transport des pèlerins de Bamako à Kita. Ceux-ci partiront samedi.

Les organisateurs mettent tout en œuvre pour donner satisfaction en termes d’accueil, d’hébergement et de prise en charge alimentaire. Le président de la commission d’organisation a indiqué que les frais d’organisation proviennent de la vente des badges, des dons de particuliers et d’entreprises, mais aussi de la subvention de l’état qui se rapporte à la prise en charge de la couverture médiatique et sanitaire, mais aussi à la sécurité. Sur ce plan,  des éléments de la  police et de la protection civile seront mis à disposition pour sécuriser les pèlerins.

Chaque année, les pèlerins rejoignent en grand nombre la colline mariale. Certains, selon Christophe Coulibaly, se précipitent sur cette élévation de terrain à partir de 17 heures ou 18 heures au lieu de suivre la procession habituelle comme tous les autres. «Or, la procession est une partie très importante du pèlerinage», a-t-il expliqué. Cette année, les organisateurs entendent faire respecter la procession par tous et l’interdiction d’allumer les bougies dans le sanctuaire marial pour prévenir d’éventuels cas d’incendie. Il est aussi prévu que le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) prélève quelques poches de sang chez les donneurs bénévoles parmi les pèlerins.

La cérémonie pénitentielle, la confession, la veillée sur la colline mariale, la messe du dimanche ainsi que le salut au Saint sacrement seront les moments importants de ce pèlerinage. Le port du masque est une obligation pour tous les pèlerins.

Source : l’Essor