« Crises et résilience des PME féminines », tel était le thème de la 4ème édition du Salon de l’entrepreneuriat féminin de Bamako (FEMINIA) tenue du 24 au 26 novembre 2022 au Centre international de conférences de Bamako (CICB). Et le pays des Hommes intègres, le Burkina Faso, était l’invité d’honneur de cette 4ème édition du FEMNIA.
Ainsi, durant la 2ème journée du Salon (Journée d’exposition burkinabè), le vendredi 25 novembre 2022, les responsables de la délégation burkinabé ont accordé une interview à la presse dans laquelle elles étalent le savoir faire des femmes du Burkina Faso dans le domaine de l’entrepreneuriat.
Après l’ouverture officielle des travaux, le jeudi 24 novembre 2022 par la ministre malienne de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme WADIDIE Founè COULIBALY, une « journée d’exposition burkinabè » s’est tenue le vendredi 25 novembre 2022. Au moment du passage de notre équipe de reportage le matin, l’affluence des clients était peu visible, mais les produits étalés dans les stands étaient attrayants. Ainsi, la cheffe de la délégation burkinabè, Mme OUEDRAOGO ILBOUDO Nata et son adjointe Mme ZONGO DALA Sylvie Rolande, ont accepté de nous accorder une interview. « Nous sommes à Bamako dans le cadre du Salon FEMINIA que nos consœurs du Mali nous ont fait l’honneur de nous inviter comme pays invité d’honneur. C’est une très grande joie, une opportunité que nous saluons à juste titre », a déclaré Mme OUEDRAOGO ILBOUDO Nata, Directrice Pays adjointe WIA (Women in Africa for transformation initiative) Burkina Faso, coordinatrice de l’Association POGSONGO (femme vertueuse).
Avant de préciser que la délégation burkinabé est composée de 14 personnes avec 10 stands d’exposition. «Nous avons des produits agroalimentaires transformés tels que le Soumbala, il ya le beurre de karité, il y a les biscuits à base de maïs, des gâteaux à base de raisin, des épices, les chenilles séchées (CHITOUMOU)…», a-t-elle dit.
Selon elle, tous ces stands sont aminés par des femmes qui sont dans l’entrepreneuriat au Burkina Faso. « Nous avons déjà vendu pas mal d’articles. Certaines femmes ont déjà pu évacuer la moitié de leurs articles. Il y en a qui ont envoyé des FASO DANFANI qui s’achètent vraiment. On se réjouie déjà du marché », a-t-elle souligné.
Par ailleurs, elle a remercié l’Ambassade du Burkina Faso au Mali pour ses soutiens et conseils. En outre, elle remercié les organisateurs du salon pour cette opportunité qui leur ait donné. « Nous sommes venus, nous avons pu avoir des échanges et d’adresses. Nous avons connu le marché de la transformation. Nous avons vu qu’au Mali ici, elles sont un peu plus avancées et nous allons nous adosser à certaines associations pour apprendre plus. Nous demandons à nos autorités de nous aider à nous perfectionner. Nous voulons rendre le marché plus visible en qualité et en quantité », a précisé Mme OUEDRAOGO.
Pour elle, l’entrepreneuriat est une activité qui nourrit son homme. Elle a fait savoir que le Mali et le Burkina sont des pays frères. « Nous nous sentons pas des étrangers ici, nous sommes chez nous… », a conclu Mme OUEDAROGO. Quant à Mme ZONGO DALA Sylvie Rolande, directrice de programme WIA Burkina Faso, elle a mis l’accent sur l’apport non négligeable des femmes dans l’économie. Selon elle, les PME (Petites et moyennes entreprises) féminines occupent 18,34% au Burkina Faso.
A cet effet, elle a souhaité que 50% des PME soient détenues par les femmes au Burkina Faso. Pour elle, en plus du Mali, les femmes du Burkina présentent leur savoir faire dans d’autres pays de la sous-région comme le Niger.
Aguibou Sogodogo
Source : Le Républicain
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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
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