Samedi 27 Juillet 2024

Projet de gouvernance du secteur des mines : Un budget de près de 6 milliards de FCFA pour 2023

Le programme de travail et budget annuel (PTBA) 2022 et 2023 du Projet de gouvernance du secteur des mines (PGSM) est évalué à un peu plus de 5,94 milliards de Fcfa.

C’est ce qui ressort des travaux de la 4è session du comité de pilotage du PGSM qui a vu la validation dudit PTBA. L’évènement qui s’est tenu hier dans la salle de réunion du ministère des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, a été présidé par le secrétaire général de ce département, Soussourou Dembélé, en présence du coordonnateur du PGSM, Hamara Touré.

Selon le secrétaire général du ministère en charge des Mines, les difficultés enregistrées lors du recrutement des consultants pour la réalisation des projets de cartographie et de géophysique aéroportée, ont entrainé un faible taux d’exécution financière du PTBA 2022, soit 23%. Pour Soussourou Dembélé, malgré ce contexte difficile, des acquis sont constatés dans la mise en œuvre du projet.

Au nombre desquels, il a noté le démarrage des activités relatives à la définition d’un modèle de données géo-scientifiques en vue de l’amélioration de la base nationale des données géologiques du Mali. S’y ajoutent les nombreuses sessions de renforcement des capacités des agents des services techniques de l’État dans le domaine des géosciences, en gestion environnementale et sociale et la mise en œuvre des premiers projets au profit des associations/organisations bénéficiaires du projet qui sera un tournant décisif pour assurer l’autonomisation économique des femmes et des jeunes.

Pour le secrétaire général du département en charge des Mines, 2023 verra certainement «la restructuration de notre Projet en termes d’activités, notamment en ce qui concerne la composante A relative aux géosciences». Cette restructuration qui s’avère nécessaire prendra, de l’avis de Soussourou Dembélé, en compte les recommandations de l’évaluation interne réalisée au mois de juin 2022, les conclusions des missions d’experts de la Banque mondiale du 31 octobre au 8 novembre passé et du 5 au 9 décembre 2022», a révélé le président du comité de pilotage, avant d’assuré les membres de son appui constant et sa disponibilité pour l’atteinte des objectifs assignés au Projet.

Le coordonnateur du PGSM a affirmé que le Projet s’achemine vers l’évaluation à mi-parcours en 2023 par la Banque mondiale. Cela, a précisé Hamara Touré, après une évaluation interne des activités menées par les acteurs de mise en œuvre du PGSM au cours de cette année qui s’achève. «Cette évaluation intervenue au cours du mois d’octobre passé, avait pour objectif premier de préparer la revue à mi-parcours qui aboutira probablement à une restructuration du Projet dans sa sous-composante A1, en raison des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre», a-t-il souligné.

Dans cette perspective, Hamara Touré a indiqué que plusieurs activités ont déjà été identifiées en remplacement des activités de géosciences qui n’ont pas pu être encore réalisées du fait de la situation politico-sécuritaire particulière du pays. Parlant des différentes activités prévues en 2023, le coordonnateur du PGSM a expliqué que la plupart des composantes s’avèrent ajustables dès que les circonstances l’exigeront après la revue durant le premier trimestre 2023.

Mais, en dépit des contraintes signalées, il a souligné que plusieurs activités ont été réalisées notamment les composantes B relatives au (Renforcement de la gouvernance et la transparence des revenus des industries extractives) et C relatives à (Maximisation de l’exploitation minière sur le développement local). Hamara Touré s’est dit satisfait des résultats réalisés par son Projet.

Source : l’Essor

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