Marchés des Assurances en Afrique : Le Mali renouvelle son mandat à la présidence de la commission régionale de contrôle

Publié le 22 décembre
Source : l'Essor

Le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, représentant son homologue de l’Économie et des Finances, a pris part au Conseil des ministres de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances, (CIMA), tenu le 20 décembre 2022 à Libreville (Gabon), a annoncé la cellule de communication dudit département ce jeudi à travers sa page Facebook.

En plus du renouvellement du mandat du Mali à la présidence de la Commission régionale de contrôle des assurances (CRCA), assurée par l’ancien cadre du Trésor, Mamadou Sy, le 30è anniversaire de la CIMA a été également célébré. Il faut indiquer que la CIMA regroupe 14 pays d’Afrique de l’Ouest et du centre, signataires du Traité CIMA du 10 juillet 1992 à Yaoundé au Cameroun. C’est un instrument qui est né de la volonté des chefs d’État et de gouvernement de ces pays de créer un cadre devant contribuer à l’essor des marchés nationaux d’assurance à travers une politique d’harmonisation et d’unification des dispositions législatives et règlementaires.

Selon la même source, les travaux ont permis de valider le budget de l’exercice 2023, de parcourir l’ensemble des recommandations « fortes » qui ont été déclinées par le conseil des ministres et de suivre la progression de la mise en œuvre de ces différentes recommandations. « Le marché des assurances, en Afrique de façon générale dans la région de la zone CIMA est en croissance constante. Le rôle joué par le conseil des ministres des Assurances est de pouvoir encadrer cet environnement de façon à permettre d’obtenir de la part des sociétés d’assurances et de réassurances une amélioration de leurs services aux populations qui sont les assurés de ces compagnies », explique le document.

En trois décennies, rappelle le texte, cette institution a réalisé l’opérationnalisation d’un marché intégré des assurances qui a facilité l’émergence de groupes assurantiels et de professionnels qualifiés tant au niveau des entreprises que des administrations publiques. « Le contrôle et l’assainissement des compagnies d’assurances et de réassurances qu’elle a opérées ont de ce fait, contribué d’une part, à l’amélioration de la solvabilité des compagnies d’assurances et de la collecte des primes, et d’autre part, à l’affermissement de la qualité des portefeuilles d’investissements de la couverture des risques et d’une sinistralité maitrisée », précise la cellule.

Source : l’Essor