Agriculture : Des entreprises brésiliennes intéressées par le potentiel malien

Publié le 04 janvier
Source : l'Essor

Le ministre du Développement rural, Modibo Keïta, faisait partie de la délégation malienne ayant séjourné au Brésil à l’occasion de l’investiture du président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva.

Modibo Keïta a saisi l’opportunité de son séjour dans ce pays connu par le dynamisme de son secteur agricole pour entretenir, lundi dernier, avec deux entreprises privées et une organisation gouvernementale brésilienne. Objectif : développer et approfondir les relations de partenariat et de coopération avec elles afin de permettre à notre pays d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.

Faisant le point de ces échanges à la presse, il a révélé que la première rencontre s’est déroulée avec une entreprise privée spécialisée dans la production de semences de maïs, a précisé le ministre en charge du Développement rural. Modibo Keïta a ajouté que cette société souhaite nouer des partenariats avec le Mali qui “pourront aboutir au transfert de technologies à notre pays. L’entreprise a été invitée à Bamako afin de rencontrer les techniciens en vue de déterminer les contours de la future coopération”, a-t-il expliqué.

La deuxième rencontre, selon Modibo Keïta, a eu lieu avec également une entreprise privée mais spécialisée dans l’innovation technologique en matière d’agriculture. En la matière, nos pays connaissent une production peu suffisante à cause des changements climatiques qui impactent les productions agricoles. C’est grâce à cette société que le Brésil a pu atteindre sa sécurité alimentaire. “Nous souhaitons travailler avec elle vu que nous avons les mêmes similitudes avec le Brésil afin d’atteindre la souveraineté alimentaire au Mali », a souligné le ministre Keita.

Avec l’Agence de coopération brésilienne, qui sert d’interface entre le gouvernent brésilien et le reste du monde, il a été question de renforcement de la coopération.

Cette organisation travaille déjà avec notre pays notamment l’Institut d’économie rurale (IER) dans le cadre de l’accroissement de la production de coton et de l’étude des sols, nécessaire à cette activité agricole. Selon le ministre Keïta, elle aide également notre pays à développer l’élevage et la pêche, et œuvre pour le développement des biocarburants au Mali.

 C. M. T.

Cheick Moctar TRAORE

Source : l’Essor