Prétendus faux billets de 10.000 Fcfa : Les éclairages de la BCEAO

Publié le 28 avril
Source : l'Essor

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) informe de la publication sur les réseaux sociaux de messages faisant cas de circulation de faux billets de 10.000 Fcfa au Sénégal.

Ces messages, selon la Banque centrale, mettent en exergue la lettre d’identification du billet en image pour lui attribuer un caractère faux, arguant que tout billet ne portant pas la lettre «K» serait un faux.

Cette information malveillante, indique le communiqué, est de nature à créer une confusion au sein des populations de l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa) et à constituer une entrave à l’acceptation de la monnaie ayant cours légal. «Elle pose notamment la problématique de la compréhension par une frange de la population de l’Union des règles d’authentification des billets émis par la Banque centrale», dénonce l’institution financière.

Sur son site internet (www.bceao.int), la Bceao rappelle au public que les lettres A, B, C, S, D, H, K, et T qui figurent sur les billets de son émission sont destinées à d’autres fins que celles d’authentification. À cet égard, les billets portant n’importe laquelle des lettres susvisées ont cours légal et pouvoir libératoire dans chaque État membre de l’Umoa comprenant le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

La Banque centrale réaffirme qu’en vertu des textes en vigueur, ces billets, une fois authentifiés, doivent être obligatoirement acceptés comme moyens de paiement dans les transactions entre les agents économiques, notamment par les vendeurs de biens et services.

Elle rappelle aussi que les modalités d’authentification, par le grand public, des billets de son émission figurent sur son site internet sous le lien «Caractéristiques des billets Bceao». Et de prévenir que tout refus d’acceptation d’un billet ou d’une pièce ayant cours légal et pouvoir libératoire dans un État membre de l’Union constitue une infraction sanctionnée par les textes en vigueur.

Anne Marie KEITA

Source : l’Essor