Vendredi 29 Mars 2024
Le serment

La France et ses complices de la CEDEAO : Entre agressions verbales et invectives

Les Autorités françaises ont multiplié des agressions verbales et autres invectives contre le Mali et ses dirigeants. Ces derniers mois que n’a-t-on pas entendus de la bouche de Macron et certains de ses ministres ?

Emboitant le pas à leur maître français, certains chefs d’Etat de la sous-région, singulièrement Alassane Ouattara, Mohamed Bazoum et Umaro Sissoco Embalo ont aussi multipliés des propos hostiles et agressifs contre le pouvoir malien. Face à ces agressions, la réponse de nos autorités a été portée par le Premier ministre par intérim, le Colonel Abdoulaye Maïga, à la tribune des Nations-Unies.

Dans ce concert d’invectives à l’endroit des autorités maliennes, le président Macron (Champion des dérapages verbaux) s’est particulièrement distingué depuis des mois. De même que certains de ses ministres, plus précisément ceux des Affaires étrangères. se sont illustrés, avec des discours discourtois à l’adresse des Autorités maliennes.

En effet, le président Macron qui n’a ni digéré le renvoi des troupes françaises du Mali, encore moins la dénonciation par Bamako de l’accord de défense entre la France et Mali, a multiplié des attaques verbales contre les autorités de la transition. Réagissant au discours de Choguel Maïga à la tribune de l’ONU en septembre 2021, il a qualifié de « honte » les propos du PM malien. Sur cette lancée vindicative, Macron déclare qu’il a été choqué par les propos du chef du gouvernement de la transition. Et il ajoute que les propos (tenus par Choguel) sont « inacceptables ». Visiblement en colère, le président français lance : « C’est une honte et ça déshonore de ce qui n’est même pas un gouvernement issu de deux coups d’Etat ».

La ministre des affaires étrangères de la France, Catherine Colonna, déclare, le 2 septembre 2022 : « la junte navigue à vue, d’échec en échec ». « Au Mali, nous voyons progresser les groupes terroristes armés dans tout le pays, les Maliens déplacés par milliers… Le régime, auteur d’un double coup d’Etat, s’en prend un jour au Danemark, le lendemain à la Côte d’Ivoire, et toujours à la France, pour tenter de faire oublier qu’il navigue à vue, d’échec en échec, attelé à un groupe de mercenaires russes », a-t-elle poursuivi.

Ces déclarations sont dans la même logique que celle de son prédécesseur, Jean-Yves Le Drian qui lui aussi tenait des propos fort peu diplomatique à l’endroit des Autorités. Aussi, le jeudi 27 janvier 2022, il dénonçait la décision des Autorités de la Transition malienne d’expulser le contingent danois de Takuba : « une junte », « illégitime », qui prend des « mesures irresponsables ». « Elle porte l’entière responsabilité du retrait des forces danoises et s’isole davantage encore de ses partenaires internationaux ».

Quant à certains Chefs d’Etat de la CEDEAO, ils se sont illustrés par des invectives et des attaques règles contre les autorités de la transition. Parmi ces dirigeants de la sous-région, visiblement aux ordres et au service de Macron, les plus en vue ont été les présidents Alassane Ouattara et Mohamed Bazoum. Ce dernier déclare, le vendredi 9 juillet 2021 au Sommet extraordinaire du G5 Sahel : « Il ne faut pas permettre que des militaires prennent le pouvoir parce qu’ils ont des déboires sur le front où ils devraient être et que les colonels deviennent des ministres et des chefs d’Etat. Qui va faire la guerre à leur place ? Ce serait facile qu’à chaque fois qu’une armée, dans nos pays, a des échecs sur le terrain qu’elle vient prendre le pouvoir. C’est ça qui s’est passé par deux fois au Mali. En 2012, les militaires avaient échoué, ils sont venus faire un coup d’Etat ; en 2020 encore, ils ont fait la même chose. Ce n’est pas des choses acceptables… ».

Concernant Umaro Sissoco Embalo, il a récemment déclaré à propos des 49 soldats ivoiriens : « moi, je pense que ce ne sont pas des mercenaires. On vient de voir avant-hier la déclaration du Secrétaire général de l’ONU. Moi, à la place de Maliens, j’aurais relâché ces soldats ».

Mémé Sanogo

Source: L’Aube

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