RFI : Alain Foka claque la porte

Publié le 17 octobre
Source : l'Essor

Le célèbre journaliste camerounais Alain Foka a pris la décision de quitter les antennes de Radio France Internationale (RFI) à la fin de ce mois d’octobre. Il a fait l’annonce par le canal des réseaux sociaux ce mardi 17 octobre.

 

«Après une trentaine d’années de bons et loyaux services où j’ai essayé sur les antennes de RFI de vous donner à la fois une lecture africaine de l’actualité internationale avec Médias d’Afrique (en quotidienne pendant 16 ans) et Le Débat africain (en hebdomadaire pendant 12 ans), ainsi qu’une meilleure visibilité des champions africains avec Afrique + (en Hebdomadaire pendant 5 ans), et une version africaine de l’histoire contemporaine de notre continent à travers Archives d’Afrique (en hebdomadaire pendant 31 ans); j’ai décidé et choisi de quitter la RFI à la fin de ce mois d’octobre 2023», a annoncé le journaliste camerounais sur sa page à travers une vidéo.

Alain Foka a rassuré ses auditeurs que cette démission sera un nouveau départ, puisque qu’il continuera de proposer le narratif africain sur sa plateforme digitale. Mais aussi sa rubrique Archives d’Afrique va se poursuivre également en vidéo sur ses plateformes avec dans le même temps des reportages, des documentaires, des entretiens, des chroniques, et bien d’autres contenus africains.

Pour le célèbre journaliste, l’histoire de la chasse doit cesser d’être racontée du seul point de vue du chasseur. «Ceci est donc un nouveau départ pour une plus grande vulgarisation de la pensée, du projet, de la vision africaine  dans un monde en profonde mutation», a-t-il dit, avant d’annoncer une grande surprise dans les mois prochains.

Depuis 1994, il est journaliste à RFI, et il produit et anime de nombreux magazines, dont «Archives d'Afrique, Afrique Plus et Le débat Africain». Il a aussi été aux commandes pendant plusieurs années de l'émission Médias d'Afrique sur RFI, une émission qui se voulait une lecture de l'actualité internationale par les éditorialistes africains.

Souleymane SIDIBE

Source : l’Essor