Unicef-Japon : En faveur de l’école pour tous dans les zones vulnérables

Publié le 09 octobre
Source : l'Essor

La cérémonie de signature de la convention de subvention dans le cadre du projet : Promotion de l’éducation «l’école pour tous» a eu lieu, vendredi dernier dans dans les bureaux du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).

 

C’était entre le représentant de l’Unicef au Mali, Pierre Ngom, et l’ambassadeur du Japon dans notre pays, Hideki Uezono, en présence de partenaires techniques et financiers et de nombreux autres invités.

Ce projet vise à offrir un accès accru et inclusif aux enfants vulnérables de l’enseignement primaire, surtout les filles dans un environnement sain et protectif.  Selon l’ambassadeur du Japon, le gouvernement mérite d’être accompagné dans ses efforts dans le domaine de l’éducation.

Le projet Promotion de l’éducation des enfants, basé sur le modèle l’école pour tous dans les zones vulnérables, est financé par le gouvernement japonais à travers l’Agence japonaise de coopération internationale. Il s’inscrit justement dans la perspective d’appui et de pérennisation des acquis du secteur de l’éducation dans notre pays.

 D’après le diplomate, c’est un total de 432 écoles du fondamental 1, sélectionnées dans le District de Bamako et dans la Région Koulikoro qui seront concernées dans la mise en œuvre de ce projet qui bénéficiera directement à environ 40.000 enfants, 1.300 enseignants, 453 inspecteurs et administrateurs. Il faut dire aussi que les Comités de gestion scolaires (CGS) ne seront pas en marge, puisque 3.031 membres de ces comités en bénéficieront  aussi. 

Le coût budgétaire s’élève à un peu plus de 2,300 milliards de Fcfa pour une durée de trois ans. À travers ce projet, le gouvernement japonais vient de réitérer son engagement pour contribuer à la réduction du taux d’enfants hors école et à l’amélioration de la qualité de l’enseignement pour les élèves au Mali.

Quant au représentant de l’Unicef, il a déclaré que l’accès à une éducation de qualité est l’un des droits fondamentaux de chaque enfant. Selon lui, il est par conséquent impératif de doter le système éducatif des ressources nécessaires pour assurer une éducation de qualité. Pierre Ngom a saisi l’occasion, pour reprendre à son compte les propos de la directrice générale de l’Unicef. «Le manque de ressources des établissements, la rémunération et la qualification insuffisantes des enseignants, les classes surchargées et l’archaïsme des programmes d’enseignement entravent la capacité de nos enfants à réaliser leur plein potentiel».

 Le représentant de l’Unicef a aussi confirmé que l’orientation donnée à leur système éducatif détermine par définition celle de leur avenir. «Si nous n’inversons pas les tendances actuelles, nous devrons subir les conséquences de l’échec de l’éducation de toute une génération. Les faibles niveaux d’apprentissage que nous connaissons aujourd’hui réduisent nos possibilités futures», a conclu le patron de l’organisation onusienne.

Maïmouna SOW

Rédaction

Source : L’essor