Mercredi 09 Octobre 2024

Mali, Service militaire obligatoire : Fin de formation pour 260 nouveaux fonctionnaires

 

Le chef de l’État, le colonel Assimi Goïta, qui a présidé la cérémonie, dira que ces éléments de la 4è cohorte du Service national des jeunes (SNJ) vont contribuer à renforcer la réserve citoyenne stratégique et mobilisable pour la défense de la patrie

La 4è cohorte du service militaire obligatoire des admis à la fonction publique de l’État au Service national des jeunes (SNJ) a été présentée hier sous le drapeau après avoir été initiés pendant six mois aux programmes de la formation commune de base de l’Armée. Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a présidé la cérémonie à la Place d’armes du 34è régiment du Génie militaire.

C’était en présence du  président du Conseil national de Transition (CNT), le colonel Malick Diaw, du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga et de plusieurs membres du gouvernement, notamment le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba. La hiérarchie des Forces de défense et de sécurité, ainsi que des diplomates accrédités dans notre pays ont aussi pris part à l’évènement.

Composés du reliquat de la 3è cohorte n’ayant pas accompli son service militaire obligatoire, des personnes vivant avec handicap, des enseignants-chercheurs et des auditeurs de justice, ces fonctionnaires ont commencé leur formation le 25 avril dernier au centre d’instruction de Bapho. Selon le directeur général du SNJ, ils ont suivi des études comme la tactique, la topographie, l’armement, l’instruction sur les tirs, le règlement du service dans l’Armée, la sécurité militaire. Ces recrues ont également, à travers un programme d’instruction civique, appris à connaitre, à aimer et à servir loyalement leur pays.

Le colonel Tiémoko Camara expliquera que la connaissance de l’ensemble de ces éléments de la cohorte a été testée à la fin de la formation permettant d’évaluer leur valeur. Ce qui revient à admettre que ces fonctionnaires ont été façonnés conformément à l’esprit et à la lettre des missions que le président de la Transition a confiées à la direction générale du SNJ. C’est-à-dire, former des citoyens patriotes, irréprochables, prêts à répondre toujours présents à l’appel de la Nation.

Le premier responsable du SNJ a, par ailleurs, formulé des doléances relatives à la construction, tout au moins, à la pose de la première pierre de sa nouvelle direction et des centres de formation. La réalisation de ces infrastructures, a appuyé le colonel Camara, permettra d’améliorer davantage les conditions de travail du personnel. «La formation qui vient de s’achever a révélé cette nécessité», a-t-il précisé. 

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne rappellera le contexte de la reprise du service militaire obligatoire après plus de 30 ans d’arrêt. En effet, dans un souci de rehausser l’esprit civique, de discipline et de patriotisme au sein de l’administration malienne, le colonel Assimi Goïta a décidé le 31 mars 2022 que cette formation soit élargie à tous les nouveaux admis de la fonction publique de l’État, celle des collectivités territoriales et de tous les autres statuts.

La 4è cohorte du service militaire obligatoire des admis à la fonction publique de l’État au Service national des jeunes (SNJ) a été présentée hier sous le drapeau après avoir été initiés pendant six mois aux programmes de la formation commune de base de l’Armée. Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a présidé la cérémonie à la Place d’armes du 34è régiment du Génie militaire.

C’était en présence du  président du Conseil national de Transition (CNT), le colonel Malick Diaw, du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga et de plusieurs membres du gouvernement, notamment le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba. La hiérarchie des Forces de défense et de sécurité, ainsi que des diplomates accrédités dans notre pays ont aussi pris part à l’évènement.

Composés du reliquat de la 3è cohorte n’ayant pas accompli son service militaire obligatoire, des personnes vivant avec handicap, des enseignants-chercheurs et des auditeurs de justice, ces fonctionnaires ont commencé leur formation le 25 avril dernier au centre d’instruction de Bapho. Selon le directeur général du SNJ, ils ont suivi des études comme la tactique, la topographie, l’armement, l’instruction sur les tirs, le règlement du service dans l’Armée, la sécurité militaire. Ces recrues ont également, à travers un programme d’instruction civique, appris à connaitre, à aimer et à servir loyalement leur pays.

Le colonel Tiémoko Camara expliquera que la connaissance de l’ensemble de ces éléments de la cohorte a été testée à la fin de la formation permettant d’évaluer leur valeur. Ce qui revient à admettre que ces fonctionnaires ont été façonnés conformément à l’esprit et à la lettre des missions que le président de la Transition a confiées à la direction générale du SNJ. C’est-à-dire, former des citoyens patriotes, irréprochables, prêts à répondre toujours présents à l’appel de la Nation.

Le premier responsable du SNJ a, par ailleurs, formulé des doléances relatives à la construction, tout au moins, à la pose de la première pierre de sa nouvelle direction et des centres de formation. La réalisation de ces infrastructures, a appuyé le colonel Camara, permettra d’améliorer davantage les conditions de travail du personnel. «La formation qui vient de s’achever a révélé cette nécessité», a-t-il précisé. 

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne rappellera le contexte de la reprise du service militaire obligatoire après plus de 30 ans d’arrêt. En effet, dans un souci de rehausser l’esprit civique, de discipline et de patriotisme au sein de l’administration malienne, le colonel Assimi Goïta a décidé le 31 mars 2022 que cette formation soit élargie à tous les nouveaux admis de la fonction publique de l’État, celle des collectivités territoriales et de tous les autres statuts.

Selon Abdoul Kassim Ibrahim Fomba, cette lumineuse décision répond à un besoin pressant de doter l’administration de notre pays de cadres responsables, bien formés, susceptibles de bâtir un Mali fort et prospère. Surtout capables de rendre effectifs les services sociaux de base aux populations sur toute l’étendue du territoire national. Et de remercier le président de la Transition d’avoir mis tous les moyens à leur disposition permettant de mener à bien cette formation.

Auparavant, le ministre Fomba avait souligné que cette cérémonie intervient à un moment où, à l’unisson, le peuple malien est fier de ses Forces armées maliennes (FAMa). Avant de se réjouir des prouesses de nos Forces de défense et de sécurité qui se révèlent à travers des actions victorieuses et libératrices sur les théâtres d’opérations. Le chef du département en charge de la Jeunesse a exhorté les recrues à bien entretenir les valeurs qu’elles ont reçues.

Dans une interview accordée à la presse, le chef de l’État a indiqué que cette cérémonie était pleine de signification. «Elle est l’aboutissement d’une promesse que nous avons tenue en 2021. Et au-delà de cette promesse, c’est l’engagement citoyen de la jeunesse malienne au service de la nation», a noté le colonel Assimi Goïta.

Selon lui, en se soumettant à cette formation de six mois, ces admis à la fonction publique vont contribuer à renforcer la réserve citoyenne stratégique et mobilisable pour la défense de la patrie. «La sortie de cette 4è cohorte vient au moment où les FAMa engrangent des victoires éclatantes sur le théâtre des opérations», a soutenu le président Goïta qui a saisi l’occasion pour saluer la résilience, le soutien et l’accompagnent du peuple malien à l’endroit des FAMa.  

Faut-il noter que le major de la promotion, Bassirou Guindo, s’est présenté au chef de l’État avant le défilé militaire effectué par une section de chaque corps de nos Forces de défense et de sécurité ainsi que les nouvelles recrues et une section de l’Association malienne des anciens du SNJ (Ama-SNJ). Bien avant, Boubou Diallo, au nom de cette organisation, avait fait de vibrants plaidoyers pour la continuité du service militaire obligatoire.

Oumar DIAKITE

Source : l’Essor

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