Les résultats du Concours de la Fonction Publique de l’Etat au titre de l’exercice 2023 ont été publiés vendredi. Ainsi, pour éclairer la lanterne sur les contours et les statistiques dudit concours, le Ministre du Travail, de la Fonction Publique et du Dialogue Social, Dr Fassoun Coulibaly a animé un point de presse samedi en milieu de matinée au sein de son département. Il était avec son Secrétaire Général, Dr Mamadou Konta et le Directeur du Centre National des Concours de la Fonction Publique, Dr Issaka Coulibaly.
Après une première annulation pour suspicion de fraude, le concours d’entrée à la fonction publique a atteint le stade des résultats sans anicroche, le vendredi 16 août. Un concours dont les épreuves se sont déroulées durant les mois d’Avril et Mai 2024 pour 1.489 postes à pourvoir entre 66.061 candidats inscrits dont 1.417 admis. Le plus important taux de postulants et d’admis depuis 2015.
Après la publication des résultats, qui n’a pas fait objet de dénonciation ou accusation de fraude, il est apparu nécessaire pour le chef du département du Travail, de la Fonction Publique et du Dialogue Social, Dr Fassoun Coulibaly de s’entretenir avec la presse autour du déroulé de cette compétition importante.
Au cours de ce point de presse, le Ministre Coulibaly a été on ne peut plus clair sur les détails. Selon lui, avant l’organisation de ce concours, ils ont tenu d’apporter des innovations majeures, notamment sur l’arrêté portant l’organisation du Concours de la Fonction Publique datant de 2009 qui a été toiletté. Cela, en raison du fait qu’il comportait des insuffisances. Pour un souci de transparence, le système des cotations des copies a été revu, afin de procéder à la coupure des entêtes pour rendre les candidats anonymes au moment de la correction, a expliqué Dr Fassoun Coulibaly .
Toujours au chapitre des innovations au compte de ce concours, aux dires du Ministre de tutelle, le mode des choix de sujets a connu un changement. Ce travail a été dévolu à une commission mise en place à cet effet, composée de 2 personnes qui ont reçu les sujets des mains des enseignants désignés pour cette fin. Ce faisant, cette commission a travaillé en toute indépendance sans aucune intervention ou immixtion de tierces personnes. « Le processus a commencé depuis les centres des concours, il y a eu une surveillance plus accrue par rapport aux candidats » a-t-il ajouté.
72 postes non pourvus et 44 faux diplômes décelés
En termes de statistiques, le Ministre du Travail, de la Fonction Publique et du Dialogue Social a souligné qu’il y a eu 66.061 candidats enregistrés pour toutes les catégories (A, B, B1, B2 et C) divisées en 44 Corps pour des postes de 22 Cadres et 111 Spécialités. Que le nombre d’admis a été de l’ordre de 1.417, dont 938 hommes 479 femmes. Concernant le taux de participation, il a été de 81,49%.
Toujours dans son exposé, le Ministre Coulibaly a indiqué que 72 postes sont restés vacants. Cela, pour défaut de candidatures (3) et insuffisances de moyenne (69). Ainsi, à la demande du Président de la Transition, ces postes seront ajoutés au quota de 2024. Il a indiqué que Bamako a enregistré le taux d’admission le plus élevé avec 76,43% et la région de Ségou vient à la 2ème position avec 7,27%.
« Suite à la vérification des diplômes, nous avons décelé 44 faux diplômes qui seront transmis à la justice » a déclaré le Ministre Coulibaly.
Pour répondre à la question relative aux spécialités non prises en compte depuis plusieurs années, le chef du département de la Fonction publique a édifié que le concours s’organise en fonction des besoins exprimés par les départements ministériels.
A signaler que ces nouveaux fonctionnaires d’Etat seront soumis à 6 mois de formation militaire du Service National des Jeunes (SNJ) à Bapho, avant de rejoindre leurs postes.
Mariam Sissoko
Source : Le Sursaut
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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
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