Samedi 20 Avril 2024

Institut national de santé publique : 384.687 tests Covid-voyage réalisés en 2022

L’Institut national de santé publique (INSP) a, à la faveur de la 5ème session de son conseil d’administration tenue vendredi dernier dans ses locaux, fait le bilan de ses activités au titre de 2022.

Présidés par le représentant du ministre de la Santé et du Développement social, Hamadoun Aly Dicko, les travaux ont enregistré la présence de son directeur général, Pr Samba Sow. Du tableau sommaire affiché l’on retient la réalisation de 51.098 tests PCR (réaction en chaîne par polymérase), 384.687 tests Covid-voyage et des examens de routine.

À ces œuvres, s’ajoutent l’élaboration de 19 protocoles de recherche, la publication de 19 articles dans des revues scientifiques et la présentation de 47 communications orales et affichées (posters). L’INSP dit avoir également mené une vingtaine de missions d’audit-évaluation sur des produits alimentaires, d’investigation et de contrôle, et encadré plus de 413 étudiants des écoles médicales et paramédicales.

La session a permis d’apprécier l’état d’exécution des recommandations de la 4ème session. Le rapport d’activités et financier au 31 décembre 2022 et l’évaluation du contrat annuel de performance ont été examinés. S’y ajoutent le projet annuel de performance 2023 et le règlement intérieur de la structure. Quant au projet de budget 2023 qui a été adopté, il est équilibré en recettes et en dépenses à plus de 5,1 milliards de Fcfa, contre près de 5,3 milliards de Fcfa en 2022, soit une baisse de 4%.

évoquant les performances managériales de l’Institut, le représentant de la ministre en charge de la Santé a, au 31 décembre dernier, noté un taux global de mobilisation des ressources de l’ordre de 126% dont 104% pour le budget d’État, 135% de ressources propres et 278% de la part des partenaires techniques. Quant aux dépenses, a ajouté Hamadoun Aly Dicko, le taux global d’exécution s’élève à 79%. Aussi s’est-il réjoui de l’élaboration de plusieurs outils opérationnels notamment le Tableau des emplois permanents et les attributions des départements et services.

Pour sa part, le directeur général de l’INSP a souligné que son service a connu des difficultés liées à l’insuffisance de personnel qualifié (biologistes, épidémiologistes, cadres de maintenance biomédicale), à la vétusté de certains locaux et au vieillissement du parc automobile. «La Covid-19 a été au centre des attentions qui ont marqué les activités de surveillance épidémiologique et de laboratoire même si la tendance est en baisse. Ce qui fait que nos engagements en faveur des examens de routine n’ont pas connu un grand essor», a expliqué Pr Samba Sow. Avant de se réjouir des résultats encourageants de son Institut.

Sur le plan institutionnel, dira-t-il, l’ordonnance de création de l’INSP a connu une modification qui a consacré le retrait de son cadre d’intervention, les services de l’ex-Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments (Anssa), le Centre pour le développement des vaccins (CVD-Mall) et le département de la médecine traditionnelle. En termes de perspectives, le patron de l’INSP soulignera que sa structure envisage de réhabiliter et rénover les locaux abritant les services du laboratoire, la salle de conférence et les centres rattachés de Kolokani et Sélingué.

Mohamed DIAWARA

Source : l’Essor

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