La Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT) a tenu, hier dans un hôtel de la place, la 99è session de son conseil d’administration.
Les travaux étaient présidés par le président directeur général de la Compagnie, Dr Nango Dembélé.
Pendant cette session, les administrateurs ont approuvé le procès-verbal du précédent conseil d’administration de la Holding CMDT-SA et celui de la session extraordinaire du même conseil qui s’est tenue le 30 août dernier. Ils ont également examiné et adopté le budget de l’exercice 2024 dont les produits se chiffrent à 515,454 milliards de Fcfa et les charges à 514,310 milliards de Fcfa.
Pour les investissements, il est prévu une enveloppe de 12,951 milliards de Fcfa dont 6,7 milliards pour la nouvelle usine d’égrainage de Kokofata.
Ainsi, le résultat net prévisionnel pour Holding CMDT-SA au titre de l’exercice 2024 est estimé à plus de 1,414 milliard de Fcfa.
Le président directeur général a fait remarquer que cette session se tient dans un contexte de relance de la production de coton pour la CMDT, après la baisse de la campagne 2022-2023. Cette baisse était due à l’invasion d’une nouvelle espèce de jassides inconnue jusqu’ici dans la sous-région ouest-africaine. La prévision de production de coton graine de cette campagne est de 690.000 tonnes contre 390.000 tonnes pour la campagne passée.
Ce rebond a été rendu possible grâce à la maîtrise des jassides et au maintien des incitations à la production par le gouvernement de la Transition. Un décret a été, en effet, pris pour l’importation des produits anti-jassides.
«Pour importer ce genre de produit dans la zone de la sous-région, il faut l’approbation du conseil du comité qui gère ces questions», a précisé Dr Nango Dembélé.
Des campagnes de sensibilisation et des tests ont été faits avant la mise à disposition des anti-jassides. Aussi, pour compenser les pertes occasionnées par l’invasion de ces insectes nuisibles durant la campagne 2022-2023, le président de la Transition a décidé de prendre en charge les 9,9 milliards de Fcfa qui représentent la valeur des intrants que les producteurs ont perdus.
En plus, le prix d’achat au producteur a été augmenté de 10.000 Fcfa la tonne. Ces meures combinées ont permis au Mali de faire progresser sa production de coton, contrairement à d’autres pays. Selon les estimations et les statistiques du Comité interafricain pour le coton qui s’est réuni lundi à Bamako, le Mali est en tête, suivi du Bénin et du Burkina Faso.
Anta CISSÉ
Source : l’Essor
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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
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