La moisson n’a pas été abondante pour le Mali à Ouagadougou. Et ce malgré le grand engouement crée par les 5 films maliens projetés lors de ce 24ème FESPACO. « Devoir de Mémoire » a tout de même sauvé l’honneur.
Pourquoi avoir maintenu l’agenda du FESPACO malgré le contexte de récession que l’on sait au Burkina, la menace jihadiste et la fièvre hémorragique à virus Ebola
S’il a raflé des trophées aux Oscars, « Timbuktu » n’a pas bénéficié de la clémence du jury du 24ème FESPACO. Alors qu’il était manifestement cité au rang des favoris, l’œuvre d’Abderrahmane Sissako s’est contenté du petit trophée du meilleur décor. C’est dire combien la publicité et la connotation islamiste et jihadiste avaient milité pour ce film dont le contenu laisse le spectateur sur sa faim.
Par David Dembélé
Envoyé spécial à Ouagadougou pour Depechesdumali.com
Les 7 salles ciné retenues pour le FESPACO ne désemplissent pas. Surtout quand ce sont des films maliens qui sont projetés. Le long métrage de Cheick Oumar Sissoko, Rapt à Bamako, a attendu mardi pour entrer en scène.
Ouagadougou brille de ses milles feux avec le FESPACO. La ville de 1 475 233 habitants ne dort quasiment pas. De jour comme de nuit, un seul lieu de rendez vous : le site officiel de l’évènement à Gouguin. C’est là aussi que cravache sans répit, 24H/24, la vingtaine de commissions qui organisent le FESPACO. Les plantureux décors de la fête du cinéma africains sont permanemment envahi par une marrée humaine, se baladant entre les stands et le podium géant sur lequel se succèdent des artistes musiciens et chorégraphes. Ici, les nuits musicales riment parfaitement avec les visites touristiques.
Trois films maliens ont été projetés dès le premier jour du FESPACO. Les productions maliennes ont reçu les tonnerres d’ovations du très nombreux public présent à l’ouverture de la fête du cinéma africain.
Suite au paraphe de l’accord par le gouvernement et la rencontre entre le Premier ministre et les parties politiques et la société civile, le dimanche matin, l’ancien Premier ministre Soumana Sako nous a fait parvenir sa réaction que nous vous livrons en exclusivité.
La solidarité n’est pas un vain mot chez les cinéastes africains. Ce geste hautement culturel est très manifeste sur le site du FESPACO. Et pour cause, une attention particulière est accordée aux siens disparus.Un tableau géant rend hommage aux 13 défunts de la grande famille du cinéma africain. Parmi eux, le jeune réalisateur malien Diallo, décédé dans le crash du vol d’Air Algérie au Mali. Une soirée a été organisée en l’honneur des cinéastes disparus.
Par David Dembélé
Envoyé spécial à Ouaga pour depechesdumali.com
Un deuxième tableau rend hommage aux 21 cinéastes qui ont remporté l’étalon de Yennenga.Parmi eux, les maliens Souleymane Cissé et Cheick Oumar Sissoko respectivement lauréats des Etalons de Yennenga en 1979 puis 1983, et 1995.
Par David Dembélé
Envoyé spécial à Ouaga pour depechesdumali.com
L’imposant site du FESPACO se trouve à Goughin. C’est ce quartier du centre ville de Ouagadougou qui a toujours abrite la grande messe des cinéastes africains. L’engouement autour du septième art fait vibrer tout Ouagadougou.
Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a ouvert ses portes ce samedi au Palais des Sports de Ouaga 2000. Au menu plus de 400 séances de projections dont de 5 productions de cinéastes maliens.
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Prévention et répression de l’enrichissement illicite au Mali : « La Loi N°2014-065 est une chance à saisir »
Pour Me Alifa Habib Koné, Avocat à la Cour et Auditeur, la Loi N°2014-065 portant Prévention et répression de l’enrichissement illicite au Mali est plus que jamais la panacée pour enrayer la lancinante spirale des biens mal acquis et le détournement subtil des biens du contribuable
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JÒ KÓNO
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Réécoutez votre émission de débat politique en bambara. Dans JÒ KÓNO, Moussa Timbiné reçoit M. Sidiki Kouyaté, pour parler du départ des français au Mali 26 Janvier
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